Le temps de la peinture n'est pas celui des horloges
Il y a d’abord l’espace de la toile, qui se remplit de couleurs, de lumières, de formes, de matières, dans un incessant va et vient entre ce que je veux et ce que la peinture propose ou impose.
Mes toiles nécessitent un long travail et leur aventure dure parfois des années
Au fil du temps, elles subissent de vraies métamorphoses car la transformation me questionne depuis toujours.
On dit souvent que c’est une erreur pour un peintre de reprendre les toiles du passé, mais j’aime ce chemin:
« Que peut on faire des éléments du passé, et jusqu’où peut on les transformer ? »
Quand on se pose cette question, vient inévitablement celle de la cohérence, car il s’agit que les éléments anciens puissent être en équilibre avec les nouveaux. C’est souvent difficile, mais cette recherche d’une harmonie d’élements plastiques qui ne sont pas sensés marcher ensemble me passionne.