De mon enfance d’où je fus brutalement exilée, j’ai gardé le goût de distribuer des petits morceaux à tous les vents.
Je ne suis pas devenue peintre, j’ai découvert un jour (tardivement) que je l’avais toujours été. Je peins comme je vis, en multifacettes. Je n’aime pas trop les questions sur ma peinture. Je peins, c’est tout. La poésie est sous le chaos. Un jour, une journaliste a écrit: « Devant chaque tableau de Lydie Rolet, on se fait son petit cinéma. »